La vertue.

 

La vertue, essais sur la dogmatique.

L'orthographe français étant une fois de plus contrariant dans les habitudes, je lui met un "e", Parce que la vertue devrait être d'abord féminine et matriarcale dans l'idée. Les académiciens sont des emmerdeurs quelquefois.

 

 

 

Vous vous croyez meilleurs, plus vertueux, plus soigneux soi-disant car vous encenseriez le petit. Cela vous vient de la peur de mourir, de souffrir.Très grave erreur car la première des vertues est d'être admiratifs,, ouvert sur le monde qui vous entoure.

 

Vous pensiez de la vertue qu'elle était un bijoux magnifique et sa démonstration aux yeux de tous vous porterait aux nues, dans l'estime et le cœur de vos semblables pour toujours ? En vérité, la seconde vertue épanouie dans la simplicité, votre efficacité personnelle devant les nombreux obstacles vous barrant les routes du salut à longueur de temps. Mais encore que le ciel est éminemment vertueux aux contraires des royaumes infernaux dont vous ne sauriez vous passer pour faire bonne mesure car il renferment tous les vices du plaisir humain. Si croyants, attirés par des pouvoirs inatteignables aux corps de chairs que vous futent de tous temps les serviteurs de croyances meurtrières.

 

La troisième vertue serait plus à propos de démontrer et de servir la réalité, l'avenir de vos enfants.

 

Voilà donc les trois vertues ornant l'attitude des gens responsables, contemplative, simple et réaliste.

 

Ensuite si l'on peut dire, il existe des vertues servantes à desseins. De là les bonnes volontés se séparent en autant de chemins à servir. Gare à celui ou celle qui sert le chemin d'un autre car en le rendant plus grand ils feront maigrir le leur. Les esprits mals tournés y verront le fait des vices nécessaires, pragmatiques, engendrant le besoin d'une vertue déconnectée de la réalité, manipulatrice tout en existant de façon complémentaire, et pourtant si intransigeants. C'est à ce point de tromperie que le vice et la vertue deviennent inséparables, religieux. L’égotisme tyrannique ne serait désormais plus bien loin s'il n'en était une quatrième, pour nous les druides, ils ne sont qu'un des exemples de l'équilibre du monde, chacun faisant partie de l'arbre de son côté opposé, tel deux gémeaux. Si nous utilisions le plan cosmogonique, le vice appartiendrait à la lumière physique tandis que la vertu serait donnée les yeux fermés à la face spirituelle sombre et cachée. C'est ce que l'on fit naguère, oubliant l'existence des vertues physiques ou des vices de l'esprit, cela servit de nobles rois et une caste s'enrichit sur la masse des croyants ne connaissant point le fond de l'affaire. Depuis les commencements de la religion le vice se cache au grand publique pour enrichir les malins, tordus, fiévreux qui ne partagent rien, tel des bêtes enragées. La vertue elle se montre, s'oblige pour appauvrir les masses pilées par la divinité mangeuse de sang, ce fut l'action affreuse du monothéisme.

 

Heureusement il resta une quatrième vertue dis je , et c'est l'affliction, l'amertume que l'on ressent devant le malheur des autres, une nymphe perfide mais sauveteuse de la bonté humaine.

 

Seul le malheur permet de se prémunir des monstres n'ayant plus rien à y ajouter. Les pleurs ou la colère, un choix doit être fait sinon il ne nous resterai que la compassion. Si belle soit elle, elle ne permet pas le combat pour l'évolution, simplement nous assure un peu répit.

La femme est parait il plus vertueuse, c'est pourquoi je met un e à son nom, mais pourtant de l'autre part, on pourrait dire qu'elle existe chez les hommes dans des conditions uniques, car ne pas savoir se retenir, vivre librement est plutôt un comportement masculin. de toute les façons du monde, la vie physique ne s'arrête pas aux volontés divines, elle est au centre de notre dogme.

 

 

 

 

 

L'armée Et La Vertue Gauloise.

L'arme et la vertue.


Alors oui les guerriers gaulois eurent de belles heures héroïques, à un point que même la mort ne les effrayait pas. Le lien avec la noblesse des chevaliers du bas moyen âge est facile, ils étaient croyants mais plus encore ils étaient très éduqués.

Les druides philosophes enscenseront les vertues de l'âme pour être élu après la mort physique. On promit le paradis et la ressurection, les honneurs éternels, l'âme était plus importante que les corps. À travers Ésus , dieu de la volonté et des promesses tenues, pour honorer la culture millénaire, les anciens, on n'hésita pas chez les gaulois à courir au massacre pour démontrer la force de l'esprit guerrier. Mais pourquoi vouloir prouver ce genre de choses dans un monde idéal ? Parce qu'il n'y a pas de monde physique idéal.

Le vice rôde ici bas et ses nombreuses voies sont toujours détournées. Et oui, le vice destructeur est avant tout fils de la peur, on évite, on calcul, on lance des coups bas pour ne jamais affronter le danger directement. Précisément c'est cela qui fit du métier des armes une voie noble, c'est celle du courage, de l'absence de peur, de l'emploi de la colère aussi. Un dragon ne peut être vaincu que par un autre dragon dit on.

Voilà donc pourquoi l'éducation guerrière transforma le profane peureux en un être doué de franchise noble, de vérité et d'abnégation, il fallait vaincre tous les maux, courir nu sous les coups des épées pour prouver sa valeur et sa noblesse divine, démontrer la vertue de l'esprit jusqu'au sacrifice s'il le fallait. On ne reculait pas, jamais, ç'aurait été la disgrâce et la honte dans tous les esprits. La fierté menait la troupe, les armes seules prouveraient la vérité de l'engagement et des promesses faite. Ils faisaient le serment de vaincre où périr, le vice étant absent de leur vie, la confiance était totale. Et l'on se battait toute sa vie s'il le fallait.

Les êtres normaux n'emploient cette façon d'agir seulement s'ils y sont obligés, mais les guerriers gaulois étaient bien au dessus de ça.