Installer un comportement.

Le but d'une pratique spirituelle  est avant toute chose d'installer un comportement général dans une société. Nous sommes humains mais cela n'est pas un aboutissement, juste un passage évolutif. Avant hier nous étions australopithèques, puis nous avons évolués jusqu'à ce que nous sommes et demain nous aurons encore changés pour aboutir à plus d'adaptation avec ce qui nous entoure. C'est la grande histoire de la vie et toutes les races vivantes aurons à faire des choix pour survivre mieux. Qui sait si dans un futur lointain un ancêtre lombric n'ira pas coloniser d'autres planètes après avoir construit ses propres spécimens physiquement plus avancés puis ses propres réflexions scientifiques, grâce à une capacité d'adaptation ultra-rapide par rapport aux autres espèces.

Et à chaque passage de son évolution une population doit faire preuve de logique, d'un comportement "salvateur", elle doit se protéger et se perfectionner,  obligée à se plier à un dogme d'autogestion. Si une espèce veut vivre elle doit se réinventer physiquement et spirituellement. Il lui faut donc cultiver une certaine dose de résilience et d'inventivité. C'est précisément le rôle de la pratique druidique à travers ses rites, ses croyances et ses sciences.

Nous vivons une époque troublée et notre civilisation européenne est victime d'attaque venue de l'intérieur et de l'étranger. Ceux qui pensent encore que l'homme avec un grand "H" est la perfection même, l'intelligence ultime.....ne sont que des cons.

Une civilisation succède à l'autre, disparaît, réapparaît, émerge, règne et contrôle en élargissant sa pensée scientifique et son domaine territorial. Ceci grâce à un comportement social, son esprit général. 

Se pose alors la question de savoir comment installer une pensée maîtresse. Comment donner plus de force de fonctionnement, d'organisation.

Je pense qu'il faut déjà analyser la manière dont notre civilisation est attaquée par d'autres et cerner les défis à venir. Le druidisme est une science et ses éléments sentimentaux n'empêchent rien de décisions gestionnaires pouvant se révéler (selon nos standards médiatiques), un peu dures. Winnie l'ourson et les lapins crétins, c'est charmant c'est rigolo...mais ce n'est pas sérieux. En même temps une société sans plaisir n'est pas possible non plus. Il faut garder l'esprit critique et accepter l'inéluctable. Nous sommes les hommes des cavernes ayant inventé le stylo, la marque, l'abstraction des idées. Nous évoluons en société plus où moins paisible désormais surtout grâce à ça: le média. Un retour à l'instinct de conservation primaire n'est plus possible à notre degré d'évolution. De nos jours la société guerrière reste encore un élément important dans la stabilité de nos états, autant que la société pensière (philosophique et scientifique). Les croyances stupides n'ont plus beaucoup d'avenir mais la liberté de rêver restera pour toujours un biais d'inventivité dont nous ne saurions nous départir. Accepter l'inimaginable c'est garder la porte ouverte sur un futur qui se projette à chaque fois plus solidement. La force de nos erreurs, des essais manqués, nous permettent de mieux  avancer si l'on ne les reproduit pas. Quelque chose entre en compte dans nos attitudes de conquête de l'espace vital, c'est un comportement social lié a la manière instinctive par laquelle les plus forts physiquement où psychologiquement installent leur pouvoir sur les autres. C'est grâce et à cause de cet instinct premier que nous installons nos sociétés. Ceci parce que tout simplement les plus forts sont les seuls à même de protéger leur groupe, donc on leur fait confiance naturellement et quelquefois à tort. C'est comme ça que l'homme s'est organisé et a conquit la planète, comme ça aussi qu'il la détruit car il est esclave de son instinct. 

Je rappelle au passage qu'en terme de spiritualité les monothéismes ont longtemps empêché l'avènement de la pensée moderne pour garder le contrôle sur les populations, méfions nous des dogmes crétins trop invasifs. Le monothéisme c'est le culte de incompréhensible l'entretien de la bêtise, de l'obscurantisme grâce la démonstration d'un grand néant qui serait vivant et beau et bon et maître de tout, mais punitif (pour asservir), bien trop grand pour être imaginé où comprit. Soit le rite d'un méchant rêve paradisiaque, forcené. La possibilité d'accéder à la pensée divine se trouvant confisquée au commun des mortels sur cette terre. La construction monothéiste manipule les sentiments narcissiques de ses prêtres et rabaisse constamment le mérite de ses adeptes....une belle connerie produite et entretenue par des fous arrogants. "Soyez humbles et mettez vous à genoux...pendant que votre maître se tient debout au dessus de vous!" Pourquoi ? Parce que .....heu...heu...je sais pas mais c'est sûr que c'est vrai...bof.

Restons dans la lumière de l'esprit druidique, cultivons nos créatures en en gardant le contrôle, cela s'appelle la créativité saine et n'empêche pas la considération sacrée selon laquelle l'esprit créatif est un don divin et respecté.

Nous pouvons nous en servir librement pour faire évoluer les mentalités puisque ça sert à ça: Installer un comportement social, autant que possible heureux.

comment donc faire le lien sainement entre les besoins du monde physique et ceux de l'autre monde à travers la langue, le langage de l'esprit ? C'est la question que l'on devrait se poser pour s'adapter sainement au temps qui passe, à la vie de tous les jours.

Soulager les douleurs de l'âme, donner un courage sans faille et permettre aux adeptes d'avancer dans la vie envers et contre toutes les embûches.

 Bercer l'illusion des gens est une manière de les assujettir, pas une manière de les faire avancer.

Il faut pourtant lutter contre la détresse et le mal être. La question des milieux sociaux s'efface devant ce constat primaire. Faire preuve d'empathie, vouloir soulager la souffrance de son prochain est une marque d'intelligence profonde car la construction sociale se base justement là dessus. Mais s'infliger où partager le malheur des autres c'est .....une grosse connerie.

À développer.