Musique.

Voyons, que faut il pour faire un peu (beaucoup) de musique gauloise?...

D'après le livre des lumières, les instruments sont choisis et servent pendant les rituels pour leurs sonorités ressemblantes avec les éléments naturels. La flûte, les vois, le souffle du vent....le gros tambour est le tonnerre...les hochets imitant la pluie,...les tons montent et descendent crescendo comme les évènements climatiques s'amplifient et s'amenuisent, car il s'agit du ciel.

Personnellement, s'agissant plus ou moins de musique sacrée, je pense utiliser le cercle des quintes connu depuis des milliers d'années, ou alors...

Mettons quatre instruments, c'est une base.

Une Lyre un peu forte, un tambour en argile ou au moins un seau recouvert de peau et rempli à moitié d'eau (culte des eaux), une flûte évidement, et ...des sortes de cymbales.

Un animal galopant ne posant que trois pattes à terre car il en a une quatrième en l'air, à tour de rôle. Je donnerais ce genre de participation aux instruments....peut être.

Bon mettons un chanteur au milieu des quatre instruments.

Et puis pour magnifier toutes les paroles, je prendrais douze hommes de coeur et un second ensemble de douze femme pour lui répondre.... Comme ça, c'est possible et c'est gaulois.

Voyons le rythme, cela on sait très bien d'où vient la source: les différentes cadences d'avancées d'un cheval. Clop Clop Clop...Clop, seulement trois à quatre notes en suite, comme un mabinogi...

Et puis là il faudrait un sujet de chant, une ambiance à musique, devant correspondre avec chaque dieu et déesse.

Voilà voilà voilà....ça se précise.

À j'oubliais les costumes, colorés, des casques surmontés d'effigies, des attributs divins, comme au théâtre, un truc de fou, ce serait génial, j'en suis certain....

*

Mais que viens je de faire, horreur et malhonneur, j'ais écrit "un truc de fou, génial" et je viens de perdre 500 lecteurs d'un coup.

Que ceux qui sont beaucoup trop sérieux s'en aillent porter leur mal-être sous d'autres latitudes. La musique doit rester un pur bonheur et les excédents d'un sérieux mal proposé ne pourrait que la distordre, l'obliger, lui enlever la liberté, l'insouciance et le bonheur d'exister. Au revoir donc sombres donneurs de leçons bien droites, la musique s'évade de vos prisons sans failles, et elle apporte non seulement la liberté aux gens mais plus encore elle les mène à l'épanouissement personnel et à l'entente générale...

Carmina Burana" est le nom donné à un manuscrit composé entre 1225 et 1250, soit a une époque encore très imprégnée de culture gaule. Compilation de 315 chants profanes et religieux  (profanes-religieux, c'est une émanations traditionnelle druidique) majoritairement par les goliards (gaulois), des ecclésiastiques défroqués ou des étudiants vagabonds (l'ordre des druides et leurs étudiants) .Apparaissent alors des"neumes" des signes de notation musicale. 

Voyez les poèmes goliards, ils sont d'ascendance gauloise dans leur disposition. Traduits en latins mais pourtant la culture profonde , chantante, fêtarde, satirique, est gauloise. Ils sont écris du 12 em au 16 em . Le syllabisme est le même que celui de la langue gauloise.

Ces artistes ont eut la réputation de faire partie d'une "société secrète", d'une organisation non conventionnelle. Hors il est vrai, j'ai vérifié, que ces poèmes et chansons contiennent certains des usages druidiques dans la composition.