Trois cavaliers divins.

Sur un des vases antiques retrouvés et dans bien d'autres trouvailles, on peut voir sculptés trois visages quasiments identiques, barbus, il s'agit de la même personne et il s'agit là de l'homme personifié.


Les druides dans leur sagesse avaient isolé trois sortes d'humains qui représentaient le mâle gaulois qui avançait où plutot faisait avancer le temps gràce à des comportements bien spéciaux et pourtants indissociables.


Il s'agit là des visages du mal de force, du mâle inséminateur, procréatif et du mal qui subit, le mal ressenti.


Ce sont aussi les trois visages de l'èloquence du discour, celui qui fait avancer le temps.

Les grecs appellaient ceux ci : logos, la force des arguments, ithos qui regroupe les moeurs humaines et pathos qui représente les passions.


Les gaulois appelé cela: trimarcisia, le groupe des trois cavaliers, qui n'en forme qu'un seul.


Ces trois visages appartiennent à Lug.


Il faut bien comprendre que l'incarnation de Lug en l'homme n'est pas forcémment mauvaise mais elle peut l'être, je dit cela pour calmer les adeptes du lucifer chrétien, chez les druides pas de méchanceté définitive.

En fait ces trois visages sont ceux de l'homme en général, et celui-ci avance dans son histoire gràce et à cause de ses trois visages....

Le poid des mots

Ce qui protège nos pensées est aussi ce qui emprisonne notre esprit, comme un mur, une falaise que l'on suit en lisant chaque pierre, chaque strate comme les pièces d'un grand canevas de l'histoire. Les volumes ont leurs angles de vues, panneaux indicateurs du voyage de l'esprit.

A chaque réflexion..des centaines à venir qui sont mots du passé.

Références imagées, les plus petits des sons, syllabes et lettres composant le language du temps dont certains points sont convergeants, nous donnant un passage dans l'arbre de la pensée.

Chaque signe est référencé, construction et destruction d'un être qui se nourrit dans le grand courant de ses mots où il peut se perdre et se retrouver.

Les mots sont poids lègers et lourds dont le cisèlement forme leurs lettres et nous emmènent vers des sentiments que l'on ne peut refouler car ces chemins forment le temps.


Nous sommes tous nés un petit matin et à l'embranchement d'un chemin, ne regardant pas nos anciens, sur toutes les voies qui nous conduisirent, baroudant et cherchant dieu où il était, s'il en était un.

De nos souffrances et de nos forces a vu l'espoir se retrouver, de ce néant que l'on combattait, la vérité nous fût donnée, 

sans autre richesse que la liberté, sans autres lois que le respect et l'amitié car il n'y en a pas besoin d'autre pour avancer. 

Le fil d'une aventure, celui d'une épée, le feu de l'âme d'une destinée, celui d'une histoire commune où personnelle.

A chaque espace ses mots, dans chaque monde pousse un arbre et ses terminaisons. Alpha, béta, gamma, delta, epsylonn, dzéta, éta, téta, iota, kappa, lambda, mû, nû, ksy, omicronn, pï, rô, sygma, tau, upsilonn, phi, khi, psi, oméga pour les grecs, fa, ur, dorn, as,rit, kan, hagal, not, is, ar, sig, tyr, bar, laf, man, yr, eh, odil pour les tribus du nord.


Les casques d'apparat gaulois étaient ciselés d'une couverture de feuilles, de hêtre certainnement, frondaisons qui protègent l'arbre et les branches de la pensée. Celui qui le porte est éduqué par les druis.

Chaque racinne engendre combinaisons et jeux d'esprit qui font la force de vos réflexions. l'expression d'un spectre coloré associé à des sons d'émotions.

Ces racinnes annotées de la terre sont autant de branches qui poussent dans le ciel de votre esprit. Et chaque feuillle redescendue sur terre forme les strates de vos cultures, la vraie mémoire du temps est autour de vous.

Dans l'obscur cheminement les mots d'un aveugle peuvent éclairer le voyant, une autre graine à germée, une autre structure s'est formée, une idée nouvelle a vu le jour, le poid des mots s'est ...enraciné.



Le Dieu Ogmios était celui de l'éloquence des chefs et le discour valait destin. On sait aujourd'hui et malgré les mensonges chrétiens que les gaulois savaient écrire et que chaque mot pesait son poid.

Une pratique beaucoup moins philosophe avait lieu dans toutes les tribus gauloises de l'antiquité, lors de victoires sur un clan enemie, on coupait la tête du chef tué et...on pratiquait l'ablation de la langue  avant d'exposer le crâne dans un enclos sacré.....

Ainsi on séparait le divin, la magie du corp et on empéchait l'esprit du vaincu de continuer à envoûter ses soldats...

note:( il est probable que la langue des chefs et des druides était considérés comme une langue sacrée).