La prière gauloise s'effectue en se dirigeant dans la direction de la divinité arborée concernée, on se prosterne en restant debout mais sans la regarder face à face, en regardant à terre, (personne ne peut regarder les dieux en face à face), puis on se tourne vers la droite (sans bouger la position des pieds où peu) car c'est le côté spirituel de notre cosmogonie, l'aidubno, et on parle où chante en encensent les divinités en usant des louanges aux esprits.

 Étymologiquement, les mots rites et routes sont proches, la prière est en effet comme un chemin menant vers le monde spirituel invisible.   

Là ou les hommes parlent aux dieux, il est question du temps, de la langue et de la transmission.

Les paroles s'envolent, expressives, il y a ce qui est superficiel et ce qui est profond, la rapidité et la lenteur aussi. Quelque chose transcende le temps, par moment il paraît long, pour d'autres occasions il semble passer en un éclair.

Si vous vous posez la question au moment opportun, la réponse viendra d'elle même, claire et limpide : le temps nous semble long lorsque nous attendons quelque chose, c'est là que chaque instant se fait dense. C'est l'instant de la prière. A contrario insouciance ne soulève rien des moments passés. Rien d'une vraie spiritualité religieusement consentie.

On remarque dans certains territoires ceci : la population possède un caractère différent de leurs voisins, plus pesant, plus enjoué ou bien alors posé, calculateur..etc. C'est justement la démonstration d'une culture se jouant des sentiments. Les prieurs parlent avec leur cœur. Chaque peuple a son tempérament, chacun a sa façon de prier naturellement.

Donc nous aurions tous une interprétation différente du temps passant, ces prières se construisent selon leur langue.

La pensée humaine, ses ressentis, son âme, se traduisent par les mots d'une langue intérieure, chantante.

Ces pensées dont nous héritons de nos aïeux sont les créations, l'art de vivre et de conjuguer avec le monde nous entourant, de penser ce que nous transmettons dans les différents concepts de modernité. La question n'est pas de savoir si vous allez être heureux pour un temps, ou malheureux, c'est de savoir ce que vous allez transmettre à cette planète par vos chants, car la prière est un don de soit. Et peut être encore de savoir dans quel monde vous réincarnerez vous, dans le votre ou celui d'un autre ;

En quel langage pourriez vous vous reconnaître et renaitre. Les symboles vous rappelant à vous et aux vôtres les idées acquises précédemment.

Soyons concret de quelle manière vous définiriez vous à l'avenir, quel genre de prière s'agirait il de proférer pour vous concilier les forces de la nature dont vous faites partie, dont vous ferait toujours partie. Il s'agira de ressentir au sein de vous, de votre corps, ces forces qui vous parlent avec votre langue, car le lien avec les divinités est là.

Les gens ne sont pas fait pour tous s'imiter les uns les autres, faire la même chose, il existe des milliers d'inclinaisons de pensées différentes, et beaucoup touchent au divin. La rédaction d'une prière vous ressemblant me paraîtrait normal, car vous êtes entrés dans le monde des dieux dans ces instants là.

Si vous entriez dans le monde de Lugus, vous employerait les mots de la lumière, si vous faisiez une offrande à Taranis, vous serviriez sans doute des mots orageux, pour Bellisama les mots de la tendresse, à Argentia ceux qui traitent des augures....etc.

Écrire une prière facilement grâce aux grands écrivains.

Vous avez tous des inclinaisons diverses, et c'est pour ça qu'a la lecture de vos prières il se fera un peu de différence dans les coeurs de chacun. Je vais vous donner un truc pour écrire de belles prières en toute facilité, avec l'aide des grands écrivains et philosophes. Leur language, laïc où croyant, s'approche forcément de la divinité de l'esprit inculquée dans le dogme druidique.

Comme exemple je vais prendre un texte de Rousseau et je vais le transformer en prière. Peu importe l'auteur si les paroles sont belles.

C'est un texte sur la conscience, le dieu de la conscience chez nous c'est kernunos.

*

Conscience ! Conscience ! Instinct divin, immortel et céleste voix,

Guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre, juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à dieu, c'est toi qui fait l'excellence de sa nature et de la moralité de ses actions.

Sans toi je ne sent rien en moi qui m'élève au dessus des bêtes, que le triste privilège de m'égarer d'erreurs en erreurs à l'aide d'un entendement sans règle et d'une raison sans limite.

Grâce au ciel nous voilà délivrés de tout cet effrayant appareil de philosophie. Nous pouvons êtres hommes sans êtres savant, dispensés de consumer notre vie à l'étude de la morale, nous avons à moindre frais un guide plus assuré dans ce dédale immense des opinions humaines. Mais ce n'est pas assez que ce guide existe, il faut savoir le reconnaître et le suivre. S'il parle à tous les coeurs, pourquoi y en a t'il si peu pour l'entendre? Ah! C'est qu'il parle la langue de la nature que tout nous à fait oublier. La conscience est timide, elle aime la retraite et la paix, le monde et le bruit l'épouvante, les préjugés dont on l'a faite naître sont ses plus cruels ennemis.

Ce qui donne sous l'aspect religieux druidisé:

Kernunos ! Conscience ! 

Instinct divin, immortel et céleste voix,

Guide assuré d'un être ignorant et borné, 

Révèle moi l'intelligence et la liberté,

 juge infaillible du bien et du mal, qui fait l'homme te ressembler, c'est toi kernunos qui fait l'excellence de notre nature et de la moralité de nos actions.

Sans toi je ne sent rien en moi qui m'élève au dessus des bêtes, 

Triste privilège que de m'égarer d'erreurs en erreurs.

Grâce au ciel nous voilà délivrés de tout cet effrayant appareil enchainé à la vie physique.

 Nous pouvons êtres hommes sans êtres sachants,

dispensés de consumer notre vie à l'étude de la morale ici bas,

 nous avons avec toi un guide plus assuré dans ce dédale immense des opinions humaines.

Mais ce n'est pas assez que ce guide existe, il faut savoir te reconnaître et te suivre. 

Si tu parle à tous les coeurs, pourquoi y en a t'il si peu pour l'entendre? 

Ah! C'est qu'il parle la langue de la nature que tout nous à fait oublier.kernunos tu es caché car tu aime la retraite et la paix,

Le monde et le bruit te font horreur, les préjugés dont on t'a fait naître sont tes plus cruels ennemis.

Que nos âmes te remercient pour ce que tu leur as donné.

Ce n'est qu'un fond bien sûr mais a partir de là vous pouvez écrire l'une des plus belles prières de ce monde. Parmis les grands écrivains il y a ceux qui parlent de la beauté, de la lumière ou de la volonté par exemple. Tous nos dieux sont restés vivants dans la conscience humaine, qu'elle soit athée où croyante. Il s'agit bien sûr d'une réinterprétation et pas d'un plagiat.

Voir aussi Victor Hugo, la légende des siècles il y a matière.

Pour l'établissement de la prière du jour il faut consulter et utiliser les roues.

Par exemple admettons éventuellement que ce soit le de la planète  de l'honneur, le 10 du 8em mois soit le jour de la triade "dureté, affermissement et secret", ce serait la première quinzaine donc c'est période montante "l'imagination". C'est la troisième saison soit celle de l'été, de la maturité d'esprit.

J'obtiens le fil calendaire des pensées et des mots qui vont inspirer la prière et le discours ce jour là:

Grande période lumineuse du *physique corporel (année). Roue de deux.

*Dureté-affermissement-secret (jour). Roue de trois.

*Mois de la fidélité (semestre) Roue de six. 

Mois de Nemausus et Épona. (Divinités mensuelles) Roue de douze.

*Honneur ( jour de semaine/planète) roue de sept masculine.

*Imagination (quinzaine montante-mois, Lune). Roue de quatorze.

*Maturité (saison). Roue de quatre.

Et je préparerai mon texte là-dessus. Les roues du calendrier étaient ultra-stables et bien suffisamment calculées pour maintenir l'évolution spirituelle durant l'année.

La roue de huit s'utilisa pour la prière de milieu de mois, au quinze. Jour de pleine lune.

La roue de cinq s'utilisait elle pour le premier jour du mois dit de recommencement, de lune basse où sans.

À savoir que le thème de la prière du jour obtenu devient automatiquement le thème de naissance des enfants nés ce jour là. Leurs noms étaient construits grâce à cela. C'est pourquoi certains noms de seigneurs gaulois portent une connotation très ampoulée, ça vient de leur jour de naissance.

Nb: ce que d'autres appellent les "saints" équivalent à des plantes chez nous. Odoriférantes, plantes médicinales, arbres sacrés. Elles représentent le passé, le présent et le futur.

Chaque événement de la vie important, naissance et mort notamment, sont objet d'une partie spéciale du culte pour les gaulois.

C'est le culte royal et militaire d'Ogmios.

De ce que j'ai appris la mort et donc la résurrection chez nous sont au centre du culte religieux.

Au moment du décès de quelqu'un, des prêtres étaient présents et en une longue psalmodie en langue ancienne et sacrée, ils accompagnaient le passage dans l'autre monde pour que tout se passe bien. Mais au sens premier de ce culte il est certain qu'en même temps ils appellaient l'âme a sa prochaine ressurection à travers la prière à ce moment précis. Ça correspondrait en plein aux usages antiques magiciens pour lesquels les druides étaient réputés.

Pélerinage.

Et oui on fait des pélerinages dans le milieu druidisant, et même quelquefois les personnes le font sans en avoir conscience.

Les principaux lieux où se retrouvent nos gens sont en général des forêts réputées pour leurs magies et leurs beautés, également aux dolmens, cercles de pierres et menhirs dont le plus célèbres est bien sûr Stonehenge. 

Alors on se fend d'une petite promenade nocturne vers les sources et les étangs sacrés pour assister à certaines cérémonies où les druides ont donné rendez vous. Ce sont des moments de recueillement et de souvenir, des endroits comme les cathédrales de pierres des pierres jaumattres aussi. La nature, la vie sauvage primaire est au milieu des attentions et l'on communie avec les dieux de la terre. Sur les montagnes qui sont d'anciens sites attestés du culte gaulois, se retrouvent des gens pour faire des offrandes au ciel, au pied des arbres les plus vieux on laisse quelques menus objets où on encore on jette des objets plus précieux aux divinités des eaux des lacs. On enterre où on verse des breuvages et de l'alcool dans des trous creusés à cette effet pour les divinités du monde d'en bas.

Les prêtres alors étaient des prophètes, des voyants utilisant toutes sortes d'augures, le discours durant les cérémonies journalières en découlait.

Les tendances montantes et descendantes pages *cérémonies et fêtes, sont exactes, ce sont celles de la lune.

A cela il faut dire qu'il exista trois types de cultes, un populaire, un militaire-royal et un féminin. Ce sont trois types de prières, on n'utilise pas la prière commune chez militaires par exemple, ni la prière féminine chez les hommes.

Ces diatribes quotidiennes sont, étaient travaillées, grâce aux mouvements des astres, des constellations, de la lune et du soleil, du ciel, de la terre ou de la mer..etc..en lien avec les cycles elles deviennent effectivement des augures types cosmologiques.

Ces constellations et astres avaient toutes leur histoire et leur morale, leur philosophie et de cela provenait le fond de la diatribes. Par exemple lorsque la lune est dans le bélier on utilise les histoires traditionnelles des ces astres, idem pour les planètes...etc.. et c'est pour cela que la mythologie, sa création et sa conservation devient une chose extrêmement importante pour les cérémonies religieuses. Le fait que les druides furent de grands astronome est très vrai, ils s'en servaient pour leurs discours philosophiques lors des cérémonies.

Alors il y a des miriades de miriades d'étoiles et de possibilités, il y a des dizaines de constellations et ç'aurait été trop compliqué a une seule personnes de diligenter le culte en totalité, donc chaque druide eut son dieu ou déesse, sa constellation et son astre, son cycle cultuel en rapport.

C'est pourquoi il y a beaucoup de divinités chez nous.

Il faut savoir qu'en plus, tout était tellement organisé qu'on utilisa les roues druidiques pour les textes, et tous les druides possédèrent leur propre culte mais les mêmes bases de fonctionnement.

Le triscèle (passé-present-futur) par exemple se retrouve dans les trois cavaliers, les mattres (trois grues). L'oursin s'utilisa avec les cinq rois éduqués comme un étalon du texte. En parlant d'étalon, les chevaux divins avec leurs quatres sabots marquants quatres lunes utilisent la Pétuala (iboïta?) pour les quatres saisons, les quatrains aussi...etc.

Personnellement je pense au sujet de l'organisation de l'école, du grade de chaque druide, que la subdivision administrative fut organisée en comparaison de l'importance cultuelle de chaque astre et constellation. C'est à dire qu'un druide débutant s'occupait du cycle d'une étoile particulière, qu'un druide confirmé s'occupait d'une constellation, qu'un grand druide s'occupa du culte de la couronne zodiacale et que l'archidruide général, le Guatater, lui était en charge du culte de tous les cycles généraux, soleil, lune pour les femmes, dôme étoilé...etc. cela part du détail d'une étoile à la connaissance de tous les cycles, ce serait logique. Le ciel était le guide.

L'utilisation des roues druidiques gauloises.

C'est L'élaboration des textes sacrés et des satires poétiques.

Alors là oui on devrait utiliser les couleurs, chaque roue étant composée d'autant de couleurs que de branches. Ces couleurs sont suggérées et n'apparaissent pas forcément littéralement parlant.

Exemple: une roue de trois, le triscèle, possède trois couleurs différentes: blanc-rouge-noir. Toutes les couleurs placées judicieusement sont soit lumineuses-translucides soit sombres-opaques, le ton du texte en découle. 

Ces deux principes interviennent partout, sur la roue de trois couleurs vous aurez en début et en fin de triade deux couleurs sombres où bien deux couleurs lumineuses,avec au centre leur principe opposé. Celle ci est bien connue comme définissant la passé, le présent et le futur chez nous.

La roue de deux peut posséder deux couleurs différentes, le rouge et le noir par exemple, mais sera systématiquement conçue avec un rouge clair et un noir opaque bien sûr. Ce peut être aussi le jaune clair et le bleue foncé par exemple.

Tous les textes ainsi conçus possède une phrase où un chapitre d'entrée en matière et une autre de d'acceptation finale. La roue principale se fondant au milieu de ces deux entrées et sorties.

Ces roues peuvent aussi s'imbriquer, par exemple une roue de trois pourra s'imbriquer dans une roues de quatre, donnant la totalité des branches de la roue de sept.

Nous avons huit roues principales en tout, la huitième est celle du souvenir et du serment, la roue de quatre est celle des saisons de la vie "naissance-jeunesse-maturité-viellesse". Selon les besoins du culte et du style de prière la roue de deux peut s'orienter du lumineux-sombre vers un thème de vie et de mort.

La roue de cinq, celle de l'oursin, était prépositionnée sur l'apprentissage et les cinq premiers passages de vie, éducatifs, l'oursin valait diplôme druidique de celui a qui il avait été donné. Lorsque vous aviez passé les cinq premiers stades de l'éducation vous étiez considéré comme véritablement un druide (voir les cinq rois, Alixion).

Toutes les branches possédaient une couleur attitrée (toutes complémentaires) mais aussi un thème philosophique, voir page *sagesse druidique.

Toutes les roues arborées en équivalence à un cycle du calendrier. Ces constructions donnent des textes poétiques magnifiques.

Tous les textes sacrés gaulois furent construits grâce à ces roues. Les druides modernes les utilisent encore, pas toutes mais ils les utilisent.

Mise en oeuvre de construction, je prend mes bases philosophiques dans la rubrique sagesse, ce sont des éléments individuels des roues à développer. Voyons celles-ci :

Sincérité-respect-plaisir.

Nous avons douze couleurs de base, je vais leur en appliquer trois pour la démo.

Sincérité-verte.

Respect-rouge.

Plaisir-jaune.

J'applique mon thème lumineux-sombre:

Sincérité-verte-sombre.

Respect-rouge-lumineux.

Plaisir-jaune-sombre.

À partir de là je monte un texte:

"Les premieres branches coupées dépérirrent et moururent,

Leurs braises réchauffent les coeurs sans les brûler,

Elles enscenseront sobrement des moments d'or et de reflets sacrés".

Passé-présent-futur.

Liens de causalité liée dans la triade:

Dépérirrent et moururent.

Réchauffent et brûler.

D'or et de reflets sacrés.

Ici c'est le texte d'une cérémonie mortuaire crématoire du souvenir. On peut en créer d'autres pour le mariage, pour les prières habituelles, pour les passages d'enseignement..etc.

Chaque couleur était attribuée a un principe religieux autrefois, dans la tenue d'un texte religieux c'est important car les principes restent toujours les mêmes et offrent une stabilité de language, les couleurs et leur contexte philosophique sont toujours repris à l'identique où a l'inverse mais ne sont jamais mélangés. C'est à dire que dans un texte précis "sincérité, respect, plaisir" vont s'associer systématiquement à "vert, rouge, jaune" pendant toute la diatribe. Et si le texte fait 50 lignes et utilise x fois la roue de trois, ce sera systématiquement sur ce principe de fonctionnement, c'est important pour l'équilibre des idées. Là c'est un exemple pas très religieux mais vous pouvez, devrez, construire vos propres roues avec ce même principe de fonctionnement et les garder indéfiniment, c'est un peu ça qui donne le style de l'artiste druide. Les textes finis sont superbes, il faut bien travailler les principes de sagesse.

Il y a évidemment un grande différence de textes, le culte étant civil et populaire, où alors militaire et royal où bien encore féminin. Les mots associés au plaisir, au respect où à la sincérité, pour l'exemple, étant pris sur une base religieuse. On peut associer le mot prière au principe de plaisir, le mot ciel au principe de respect...etc. Ces mots reviendrons dans le texte au gré des cycles et des roues.

Ces nombreuses roues-arbres étant réglées sur le cycle des astres et des saisons. Les principes appartiennent d'ailleurs tous au caractère de l'arbre et des saisons, du temps qui passe.

Personnellement j'ai les anciennes roues.

Celle-ci sont des triades utilisées dans le livre des lumières, c'est le fonctionnement du triscèle selon le sujet. Elles ponctuent le texte de loin en loin pour amener le lecteur vers un changement général à la fin. Tout est monté là dessus, il recèle plus que des triades, on a les huits roues bien cachées, quelquefois avec un contresens total car l'auteur devait cacher absolument ce qu'il nous transmettait.

Elles ont soit une inclinaison lumineuse physique où sombre religieuse, c'est la roue de deux.

Roue de trois, Les triades:

Il devait y avoir 14 triades par quinzaine, montantes puis descendantes.

Passé-présent-futur.

Oeuvres-travail-persévérance.

Tribulations-pauvreté-calomnie.

Souvenir-maintient-stabilité.

Dureté-affermissement-secret.

Éclairs-voix-tonerres.

Gloire-honneur-puissance.

Ciel-terre-souterrain.

Îles-montagnes-ciel.

Tremblement-aveuglement-fascination.

Terre-mer-arbres.

Soleil-lune-étoiles

Herbe-verdure-arbres.

Feu-hyacinthe-souffre.

Ciel-soleil-lune.

Vitesse-puissance-menace.

Puissance-trône-autorité.

Haine-peur-mensonges.

Appelés-élus-fidèles.

Ciel-terre-gloire.

Si je devais les réutiliser selon le culte gaulois antique je ferai les comparaisons en gardant le fonctionnement des roues. Pour les triades, elles servaient dans l'établissement du calendrier de prières mensuelles. C'est à dire une triade par jour , avec un effet ascendant la première partie du mois et descendant la seconde. Par exemple le sujet "puissance-trône-autorité" était traité un jour ascendant, par contre "haine-peur-mensonge" était traité en phase descendante. Soit quatorze jours de confirmation et quatorze jours de doutes.

Chaque jour ses dieux et ses divinités.

Ex: ciel-soleil-lune se transformerait avec nos références gauloises antiques en Ana-Ogmios-Dana, et je monterai mon texte, ma triade là, dessus.

Gloire, honneur et puissance appartiennent à trois divinités differenciées, trois rois, culte d'Ogmios.

Dureté, affermissement et secret sont trois principes d'une triade du dieu gaulois de la pierre.

*

Roue de quatre:

Les saisons de la vie.

Naissance-jeunesse-maturité-vieillesse.

*

Roue de cinq:

Des gens éduqués, des druides.

Mesure-clarté-calme-maitrise-égalité

Elle est multipliée par deux. Cette roue de cinq était sans aucuns doutes la roue de la justice.

C'est le jour de rétablissement en début de mois, qui servit aussi de jour pour la justice sans doute.

Elle se cale tous les cinq jours mais pas uniquement.

Accessoirement, physiquement, c'est aussi la roue de la médecine.

*

Roue de six:

Celle du culte des femmes donnait les cérémonies suivantes:

L'amour-l'attention-la foi-la fidélité- la constance-la fertilité.

Semestrielle.

Attention il existait également une roue de six pour six déesses militaires (Andartae par exemple), elle est différente du culte civil. Ce seront des principes comme "rigueur, obéissance, patriotisme, courage, amitié, agressivité". 

À vous de choisir dans la rubrique sagesse druidique où de créer votre propre roue des mères de la guerre.

*

Roue de sept:

Cérémonies des seigneurs gaulois.

Il existe une roue de sept féminine, les Sulévias.

Puissance-richesse-sagesse-force-honneur-gloire-louanges.

*

La roue de huit appartenait aux cérémonies druidiques.

L'ancienne roue de huit, l'arbre spirituel religieux et philosophique antique des druides était celui-là :

Courage-croyance-beauté-gentillesse-respect-enseignement-réflexion-vérité.

Ça correspond tout à fait à ce que l'on sait de l'éducation morale gauloise. Chaque branche correspond à une couleur.

De plus, la roue étant double, elle fait sur les deux périodes montante-descendante (lumineux/sombre) 16 branches, 16 colonnes du calendrier de Coligny.

Il correspond à la cérémonie du milieu de mois (un jour), à huit cérémonies de l'année mais aussi à huit cérémonies du saitlo. Car un jour égale une année égale une vie (saitlo), ce sont toujours des cycles lumineux-sombres complets. Elle tourne sur tous les cycles correspondants à son décompte.

*

La roue de douze annuelle est sur la page cérémonies et fêtes.

Elle est constituée grâce aux autres.

*

Il exista une roue de 14 correspondante aux 14 premier jours de consolidations (lune montante) du mois, doublée ensuite avec 14 jours de consommations (lune descendante).

Ça fait une roue totale L/S de 28 branches.

Cérémonies générales au 15em jour (pleine lune) et au 30 ème jour (lune cachée).

Elle se compose de sept valeurs féminines et de sept valeurs masculines.

À définir selon les clairières.

C'est la roue de la fortune physique et spirituelle pourrait on dire. Épona y a sans doute jouer un rôle principal.

Cette roue est un peu spéciale, la première tranche de 14 jours en lune montante, MAT, concerne les sermons sur les biens matériels, c'est celle de l'enrichissement. La seconde période est descendante, ANMAT, et concerne les biens spirituels, les sermons recommandent une consommation physique maitrisée vers la baisse, à l'équilibre du juste nécessaire (pour les biens de consommation courante, nourriture, musique, loisirs..etc.). Ça correspond à ce que l'on sait, nos ancêtres étaient riches.

*

Toutes ces roues étaient cachées pendant deux mille ans dans le livre des lumières.

Pour développer vos prières et diatribes, il faut utiliser les roues de deux-trois-quatre sur les roues cérémonielles.

Exemple:

Sur la roue de huit, vous prenez la pierre du courage et vous la développez dans un mode lumineux-sombre

Au passé, au présent et au futur

Selon les quatres âges de la vie.

Et vous obtenez le même modèle que les prières antiques gauloises.

Il faut bien comprendre que l'éducation des gens, quel que soit leur niveau social, en passait par là pratique du culte de l'époque.

Tous les textes sont en double, interiorisé et extériorisé, sombres  et lumineux, construits autours de références physiques et de références spirituelles.

La roue de huit offre donc au minimum seize modes de comparaisons, seize lignes où chapitres de texte.

Tous les textes sont chiffrés-comptés, construits sur nos chiffres.

À cela il faut rajouter les entrées en matières et les acceptations finales pour la religion.

Grâce aux "petites roues" vous pouvez multiplier vos lignes.

Le plus grand texte devait faire environ onze mille lignes.

Si l'on calcul la totalité des roues, nous arrivons à 61 symboles.

On a compris que tout ce système forment des rythmes et des tons sentimentaux, c'est la musique des âmes.. à chaque ton son sons, à chaque mois ses rythmes. Sur les monnaies on peut voir des créatures fantastiques avec des sortes de langues ininterrompues comme une rivière où plus rarement végétalisées. Ce sont des "sources", des chants, c'est la musique des dieux formant le grand fleuve du temps. Ces eaux arrosent et font vivre les plantes spirituelles.

Compris?