Si vous êtes des habitués du druidisme, vous connaissez la forme symbolique de l'arbre spirituel, appelée aussi *roue solaire où roue de l'année.

Constituée d'épines, de branches, séparant les cycles nombreux du calendrier.

On retrouve ses formes partielles sur les monnaies et bien sûr il s'agit d'une écriture druidique en forme de gui. Je vous donne ici la signification de certains symboles et le mode de fonctionnement du plan cosmogonique dont ils découlent. Vous pouvez ensuite en déduire la forme des autres et il y en a en fait des dizaines faisant le lien entre différentes parties de l'arbre. Ce sont des signes appartenant à l'écriture druidique gauloise et ils expriment des idées.

Il est fort possible que chaque baie de gui ait été en correspondance avec une des racines, syllabe, de la langue gauloise (voir feuille "la gue sacrée").

Il y en a beaucoup d'autres mais ce sont les principaux, généralement ils sont agrémentés en formes de feuilles, de branches, de pattes, d'animaux et de végétaux ainsi que de formes humaines.

En numéro 1 c'est l'arbre spirituel complet donc il désigne la pensée.

En 2 c'est la partie gauche de l'arbre, la part uniquement physique du monde.

En 3, deux formes équivalentes mais comme le bas passionnel est généralement coupé du haut spirituel, on garde la seconde avec la barre centrale séparatrice.

En 4 c'est la partie droite de l'arbre, donc la part uniquement abstraite et souvent religieuse.

En 5 c'est le haut de l'arbre, symbole désignant le ciel, le monde d'en haut.

En 6 le bas de l'arbre, part passionnelle et monde d'en bas.

En 7 c'est le lien centrale entre les deux côtés gauche et droite, c'est le monde terrestre central et humain.

Et alors comme je le disait a partir de la position des branches et des boules de gui, on peut exprimer des liens de type cosmogoniques, des idéaux.

Par exemple en 8 on fait le lien entre le ciel de l'esprit humain central et sa part céleste également mais côté physique. Il s'agit donc de pensée physique, le pragmatisme, l'obligation.

Ensuite, en figure 9, j'ai représenté le lien entre le ciel central et la partie spirituelle abstraite basse, passionnelle. Il s'agit donc de l'idée de passion abstraite, souvent religieuse et croyante, la passion religieuse ou un équivalent.

En 10, c'est la branche faisant le lien entre la partie basse physique et la partie basse abstraite du monde d'en bas, les passions inhumaines, animales et religieuses, hors normes. Et c'est l'idée d'inhumanité (pourtant relié au comportement central humain), celle des créatures.

En 11, c'est le lien idéalisé entre la partie passionnelle basse du monde physique (gauche), et la partie haute dans le ciel spirituel de droite, monde abstrait. Entre passion physique, corporelle, et esprit abstrait, cela pourrait représenter une alliance, une promesse où plutôt : un engagement.

Et l'on peut ainsi grâce à ces branches, représenté dans un graphisme habituel, diverses idées et liens au sein d'une phrase où un dessin comme dans l'antiquité. Ça faisait partie du language des signes chez les druides gaulois. D'autres symboles ont servi, plus proches du glyphe et de la représentation d'objets, d'animaux ou de végétaux.

Les constellations du zodiaque gaulois forment des dessins du même genre et les idées directrices de chacune ont toutes à voir avec le fonctionnement de l'arbre.

J'ai vu que des tarots druidiques avaient été créés, je pense que ces cartes divinatoires devraient comporter ces signes absolument.

Je rappelle que l'on ne trouve aucune rune dans le symbolisme gaulois antique ni franc..C'est dû au fait que les peuples autochtones gaulois et les pillards viking ont toujours été ennemis, le reste n'est que mensonge.

Le système comptable, addition, soustraction, multiplication et division existait déjà durant l'Antiquité.

Les chiffres utilisés actuellement utilisent un système de partition gaulois depuis bien longtemps pour les nombres composés tel que dix-sept, vingt-cinq..etc.

Mais alors....le système d'écriture de base en Gaules s'écrivait sûrement sur seize chiffres nominaux, ceux qui ne sont pas composés. Les unités jusqu'à 9 en comptant le zéro permettaient le calcul mathématique (si calculs il y eut, le zéro existait déjà), mais les chiffres du système gaulois au complet sont au nombre de seize. Et cela a encore à voir avec notre arbre et avec notre calendrier. 

Sur ce concept précis je garderai les seize premiers comme étant singuliers pour leur nomination.

Maintenant reprenez le dessin haut de page en composant le plus de branches de gui avec trois boules, trois points passant par le centre, et les deux côtés de l'arbre gauche-droite. Ça nous fait...32 n'est-ce pas 🤣.

Réfléchissez, l'arbre en 8, le système de nombre en 16 sûrement, et la totalité des symboles courants 32...plus celui démontrant la séparation du ciel et du monde du dessous.

33

Mais dites moi...si l'on ne compte pas les deux côtés qui sont dissociés mais le symbole représentant la séparation du ciel et du monde souterrain...il y en a 30, comme les trente années du calendrier gaulois.

Et nous connaissons donc un système graphique de chiffres jusqu'à 30, un pour chaque année.

*

Je vérifie...

Il y en a vingt huit de base...

Ce sont les quatres côtés de la saisonnalité,

Il y a quatre têtes, créatures vivantes, naissance, jeunesse, maturité, jeunesse.

Et chacune porte six ailes, cela fait sept points par saisons. On calculait en points.

Ça c'est noté dans le livre des lumières aussi, et je vous l'ai mis dans Alixion.

Ces formes sont placées tel quelle où inclus dans le dessin. C'est un système moderne, un concept assez parlant. L'ancien comportant des signes englobant quelquefois toute une constellation.

Les gaulois étaient connus pour leurs vêtements, ils portaient des symboles de leurs appartenance religieuse, militaire, juridique..etc..sur leurs tenues. Et c'est encore l'arbre spirituel qui sert a placer les dessins sur le vêtement. Celui-ci est un concept ancien.

Petit schéma :

Voyons à quoi nos branches de gui correspondent en terme de symboles....attention là je le fais pour la part masculine mais les femmes vont devoir trouver leurs équivalences, leurs déesses mères.

Ce sont les principes fondamentaux gérant nos idéaux.

Personnellement j'emploierai les premières huits boules de l'arbre pour nommer les huits dieux fondateurs de l'univers en plus de ceux-ci, on arriverait à 42 divinités fondatrices dans ce cas, 42 ou 43 symboles c'est très bien pour une écriture.

Le dieu masculin de l'arbre général est bien sûr kernunos qui fait le lien entre animalité et psychisme.

La forme de demi-arbre supérieur, vers le haut, désignant les partie de la terre et le ciel est forcément Albius.

La forme de demi-arbre cosmogonique tournée vers le bas, désignant la terre et le monde d'en bas passionnel pourrait être.....?

Un dieu de l'obscurité passionnelle...??

Prenons le premier signe: maîtrise-esprit avec le lien animalité instinct.

Partie haute centrale et partie gauche-physique.

Côté terre lumineuse.

Forcément c'est un dieu faisant le lien avec la partie physique terrestre et le ciel....

Et ça doit être Bélénos, dieu du printemps, de la chaleur descendu sur terre, des corps, de la maîtrise, de l'intelligence humaine et de la compréhension des choses terrestres....

Sympa, ça a l'air de fonctionner...

Continuons....

Second signe,

Partie centrale haute et partie gauche-physique haute....

Côté lumineux, appartenance au ciel sur la terre, au monde d'en haut uniquement.... maîtrise esprit et décision-compréhension....

Ce doit être Lugus il me semble. Le dieu de la lumière du ciel, n'appartenant qu'au ciel et à la période lumineuse. Ça correspond à l'été.

Troisième symbole,

Maîtrise-esprit et divinité-destin,

Partie droite psychique, période sombre sans avoir de lien avec le côté physique lumineux...appartenance au ciel et uniquement au ciel...

C'est Taranis, habitant du ciel, le gardien du monde sombre et spiritualisé...et effectivement ça correspond à l'automne.

Quatrième symbole,

Maîtrise-esprit et raison-réflexion.

Faisant le lien entre le ciel central et la partie terrestre intellectualisée, religieuse et spiritualisée. Partie droite de l'arbre, sombre.

Le dieu de l'expérience et du savoir...Ogmios.

Qui correspond à l'hivers de la vie de l'homme. Ça marche, on a les quatres dieux du ciel saisonnier.

Cinquième symbole,

Maîtrise-esprit et sentiments,

Le contrôle des sentiments où la perte de contrôle de ses sentiments,

Partie haute centrale et partie basse droite, passionnelle.

Monde sombre de la pensée, une part de l'irrationnel, intériorisé.

Un dieu de la peur, de la torpeur..

Ducavavios, le dieu chauve-souris.

Sixième symbole,

Partie haute centrale et partie basse physique de gauche,

Maîtrise-esprit et bestialité,

Un dieu liant l'envie physique passionnelle et l'esprit de maîtrise ...un habitant du monde souterrain partie gauche donc physique. 

Ça pourrait être Moritasgus, le dieu blaireau des couches chaudes où un autre dieu de l'amour physique, une divinité du désir en général.

Septième symbole sur la ligne,

Symbole représentant la séparation entre le ciel et le monde souterrain.

Un principe fondamental du culte.

La part maîtrise-esprit ne peut pas être lié aux passions incontrôlables, forcément, 

C'est le dieu qui n'a pas de nom? où plutôt c'est un dieu de l'interdit religieux dans cette organisation cosmologique.

C'est la partie centrale, humaine, un dieu prêtre entre animalité physique et spiritualité religieuse. Il semble que ce soit...

Atis?? Le grand prêtre des uatis?

Grâce à ce lettrage inclu dans le dessin, vous allez pouvoir établir une liste exhaustive des idéaux moraux, techniques et religieux du culte gaulois.

Il vous faudra alors les développer pour offrir toutes ses matières...

Nb: Toutes ces lettres correspondent a un principe particulier, un concept.

Vous allez pouvoir organiser le culte gaulois de façon très équilibrée.

Ces concepts idéals correspondent aux matières philosophiques, techniques, morales et religieuses du culte.

Et chacun devra être développé de nouveaux dans la modernité de notre époque.

Il faut savoir aussi que ces symboles servaient à délimiter les cartes géographiques, ils servaient aux plans.

Ci-dessus (à vérifier) les symboles du chaud en 1, du froid en deux, puis du tiède, de l'équilibre en 3. Rapporté au caractère des choses, des endroits et des êtres humains. Cela fait encore parti du plan cosmogonique. C'est la "flation", le sens des températures, un des huit dieux créateurs de l'univers.

Ci-dessus, de gauche à droite. À vérifier : Le poid exact, le poid lourd de haut en bas et le poid léger de gauche à droite. Je rajoute que dans le travail de l'esprit, le poid moral, philosophique est très important pour ce qui est de la compréhension de toute chose. C'est encore un des huit dieux fondateurs de l'univers de la pensée.. c'est le poid moral.

Mais où ai je donc mis ma pierre philosophale ? ça va nous aider.

Il faut encore placer: le goût, le toucher, l'odorat, l'audition et la vue

C'est le positionnement des branches de l'arbres et ses fruits qui donne le sens profond du dessin. Là on est sur le même genre de concept qui était utilisé il y a 2500 ans. Je ne peux être exact sur le sens de chaque signe mais le concept est similaire, on le retrouve sur les monnaies et bijoux.

Et maintenant la formule magique:

"Abracadabra, cétoakivaboc'est!"

À vous de jouer.

La graine se divise en deux parties, lumineuse et sombre, physique et spirituelle,

Elle s'ouvre pour donner deux visages d'un même homme,

Le lys naît dans la nuit des étoiles,

Et puis ses couleurs sont données à la cape royale,

Vient alors les quatres saisons de sa vie.

C'est un concept très druidique, la plante est la noblesse qui grandit.

Il devait s'agir d'abord du lys Martagon dont la robe est mauve et dont la forme attire les abeilles (voir casque d'Agris).

C'est comme cela que beaucoup de plantes se sont transformées en mythes gaulois.

Concept calendaire, chiffres.

Tout repose sur le temps et l'histoire, sur notre calendrier.

Kernunos tient un sac de graine et distribut le temps sur terre, chaque graine donne une plante et une histoire.

Il y a 12 mois annuels lunaires et féminins. Soit 360 mois par siècle, c'est un saitlo, un cycle de vie, un anneau.

Il y a 8 mois solaires masculins, soit 240 mois solaires par siècle gaulois.

Mais le principe de calcul est basé, divisé par deux sur les périodes lumineuses et sombres, de 6 mois féminins (la croix à six branches) et de quatre mois masculins (la croix à quatre branches).

Regardez: 8*12=96. Le signe des poissons, des mers et de l'océan céleste.

On garde six ans pour le lustre féminin, les deux cultes sont différents.

Lunaire:  6*12=72 six ans donc...le poisson encore "6".

Solaire on recalcule sur soixante douze. 72:8=9. "9", l'autre poisson.

Oui mais alors ce sont des demi-périodes, lumineuses où sombre. Alors il faut doubler pour connaître leur complémentarité masculine où féminine.

Ce qui fait 12 mois féminins lunaires, ça on le sait très bien.

Mais alors pour le solaire masculin, l'année masculine ne peut se calculer que sur 18 mois solaires où sur 8 solaires annuels. C'est une question de symbologie sacrée.

De 12 à 18 il y a 6.

Et de 18 à 24 (périodes lumineuses plus sombres) il y a 6.

Mais alors de 24 à 30, (calcul saitlo où mois), il y a 6, comme de 6 à 12...

6,6,6,6 ça en fait des ailes, d'autant qu'il y en a 3 de chaque côté à la base, côté lumineux et sombre. Voir le livre des lumières.

Il y a trois hommes mais il y a une femme cachée (lumineux). Mais rien n'est simple, il y a 2 cultes, et dans l'autre il y a 3 grues féminines et un taureau caché (sombre). 

Ne vous cassez pas trop la tête, vous comprendrez avec le temps. C'est le concept de l'arbre du temps, passé, présent, futur.

Il y a un arbre masculin et un féminin, le jour et la nuit comme on dit.

L'histoire est une plante, voir l'histoire des graines ailleurs sur mes pages. 3 orges bruns pour un blé clair d'un coté et 3 blés clairs pour un orge brun de l'autre, féminin-masculin.

Il existe donc trois et quatre modes de calculs croisés.

J'ai effacé mes notes depuis longtemps mais vous devriez creuser le concept calendaire symbolique et sacré là dessus. C'est plus simple.

Le point d'équilibre étant de 24.

6*4 et 8*3.

Nb: Vous savez que la lune et le soleil ont la même circonférence dans le ciel à certains moments. Un anneau fait 360° et un saitlo 30 ?

360:30...calcul mathématique, symbolique, volumes et angles des anneaux de pierres et des maniaces.

Les anneaux représentés sur les monnaies.

À vous de jouer.

Oui les druides ont été les seuls qui ont poussé la philosophie du temps, de l'histoire et de sa maîtrise jusqu'à un point dont nul ne pourrait imaginer la portée aujourd'hui. 

Je ne vais rien dire publiquement cela fait partie des secrets les mieux garder.

Disons simplement que l'histoire des hommes a tendance à se répéter, les mêmes causes donnent les mêmes effets.

Il est question pour l'étudiant en druidisme de comprendre certaines dynamiques et de les maîtriser.

Excusez moi, motus et bouche cousue..pas vu, pas pris.

Disons a propos de ce genre de réflexions qu'elles commencent avec le pythagorisme druidique, plus pragmatique que le grec.

En gros on l'utilise pour la divination aussi, le temps est équilibre, le soleil succède à la pluie, des périodes trop fastes implique des périodes très néfastes plus tard,...etc..

Croyances.

Chose interessante aussi car l'histoire a été réécrite maintes fois, tout en restant dans nos prérogatives plutôt philosophales, c'est le fait d'étudier la façon dont se propagent les croyances, les rêves éveillés. Et pourquoi? À quoi cela sert il? Comment agissent les arts en question.

Il s'agit des dieux de la célébration, de la glorification, de l'exaltation, et ils agissent grace au rite, au rythme naturel des cérémonies, par suites et répétitions.

Mieux, quel genre de dusii peut il faire croire n'importe quoi au quidam pour se nourrir? 

C'est celui de la calomnie, très similaire à celui de la croyance.

Et il est vrai de constater que c'est dans les milieux religieux que se trouve le plus grand nombre de calomniateurs.

L'effet de groupe est un dieu, pour la sécurité apportée par le groupe les gens sont capables de se  convaincre eux même de n'importe quoi, la croyance est engendrée par l'espoir, l'espoir par le mensonge, le mensonge par la peur ou l'envie abusive.

Et maintenant il faut connaitre le vecteur de transmission, qui est dans le rôle de l'autorité, l'autorité dit ce que l'on doit croire ou pas. Dans notre cas il s'agit des autorités religieuses. Seulement tout n'est pas si clair dans le phénomène de croyance, alors on se dit que quelque chose de supérieur donne son influence au message religieux.

Mensonges ou pas la croyance est la production d'une certaine influence. Qui a assez de pouvoir pour asseoir son influence sur des groupes conséquents?

Au point d'insuffler aux gens une croyance aveugle...

Le monde humain prend sa source dans la pensée, la pensée se confond avec la langue.

La langue repose sur les racines du passé.

Mais lorsque ces racines sont confondues avec d'autres, étrangères,cela implique un effet délétère préjudiciable à nos cultures.

Le nombre de mots du français par exemple est exceptionnel, pourtant si les synonymes ne manquent pas, certains mots ont été écartés pour être oubliés. Lorsque vous limitez une pensée particulière, ses mots et donc sa compréhension réelle, vous limitez le potentiel d'intellectuation des gens. C'est comme ça que les "élites" maîtrisent les "petites gens".

Le concept druidique inclus l'étude des racines et pousse la compréhension étudiante en dehors des cercles "autorisés", c'est une philosophie que d'apprendre à ouvrir son esprit et d'essayer de comprendre plus de choses par soi même. Car les druidisant sont éminemment libres, c'est ce qu'on leur apprend, ils peuvent transiger comme ils veulent leur acceptation personnelle de ce qui doit être où peut être respectable et intéressant. Tous entreprennent de se construire et de construire leur monde.a un moment.

Autre concept, on ne peut se tromper en disant à propos du druidisme antique et moderne qu'il porte ses engagements militaristes. Beaucoup de spiritualités différentes possèdent ce côté guerrier. Il y a cependant une réelle différence avec les autres, la spiritualité gauloise formaient des élites guerrières à tous les niveaux de commandement et d'engagement. Il n'y a aucun doute sur ce fait établi que les guerriers gaulois furent parmis les plus terribles et les plus aptes au combat durant l'Antiquité, sinon les plus motivés. Cette motivation vient de l'entraînement et de la religion, aussi du fait que la spiritualité druidique entreprend de former des esprits sans peur, des gens que l'on ne peux arrêter. C'est tout un caractère construit au fil des années, la vérité de l'épée ne peut être éludée et c'est la seule voie acceptable pour les adeptes de la religion militaire gauloise.

À titre d'exemple assez parlant, on connaît la description de la danse et du chant guerrier juste avant les batailles, les corps se meuvent comme des épées et des boucliers eux mêmes, les corps et les armes ne font plus qu'un. C'était aussi une façon de  s'échauffer les muscles et la voix avant de abattre, les soldats effectuant ce genre de gestes ne sont pas des novices.

Le culte militaire gaulois a eut sa part de croyances et de magies aussi.

Le concept de base pour ce qui concerne la magie gauloise c'est une réalité étendue. C'est à dire que si l'on ne sait pas toujours les causes directes d'une série d'événements ou d'une situation spécialement hors norme, cela veut dire que des puissances non humaines entrent en jeu. Les esprits des lieux terrestres sont importants, la puissance du ciel est incomparable et celle du monde souterrain n'est pas toujours mauvaise. Il y a vraiment des connaissances animistes très respectables, le chamanisme d'aujourd'hui se nomma naguère très certainement d'après une filiation culturelle des Uatis anciens. Enfin il y a une partie non négligeable car centrale, d'une évaluation des forces calendaires, du zodiaque et des saisons, les chiffres sont particulièrement bien étudiés. Tout cela en plus de habitudes paysannes d'enchantements que l'on retrouve encore aujourd'hui au fond de nos campagnes forme une grande tradition magique gauloise. Les druides antiques furent des mages il n'y a aucuns doutes, d'où le secret absolu de leurs connaissances. Il ne faut pas penser à une exception quand on se penche sur le sujet, ces pratiques étaient complètement incluses à la religion officielle.

Concept réincarnatoire.

Il est question de l'éternité l'âme et de l'équilibre du monde. L'arbre spirituel porte ses fruits différents jours après jours, et l'histoire du monde provient de ses changements. Lorsqu'une chose meurt quelque part, une autre né ailleurs.

La réincarnation est un fait établi chez les gaulois, et s'il elle concerne la noblesse guerrière avant tout, personne, petits et grands, riches ou pauvres, tous sont concernés. D'ailleurs c'est l'axe principal de la pratique religieuse dite personnelle. Dés le moment où vous comprenez que vous mourrez et renaîtrez plus tard, c'est tout une part du dogme qui est tacitement acceptée. Sachant que la croyance reste personnelle surtout, les cérémonies de la résurrection sont pratiquées à la naissance et au moment de la mort. Des enseignements religieux parvenus jusqu'à nous l'on sait que la renaissance est directement une purification et un nouveau départ.

Le mythe arthurien est un bon exemple des croyances sur le sujet, il est dit qu'un jeune roi innocent remplacera l'ancien pour reconquérir son royaume pour rétablir la bonté et le courage contre les mauvais sentiments destructeurs. C'est bien la question d'une âme lumineuse revenant s'imposer sur le monde, une filiation divine. Et donc cela était possible pour tous, pas seulement pour les nobles. Le nom donné à la naissance correspond obligatoirement à celui d'un ancêtre proche où ancien.

Concept de personnalité cyclique.

Donc l'année est partagée en visages changeants, dans le culte chaque période correspond à une divinité. En schéma figure 1 vous avez un vase circulaire avec un visage principal, kernunos, le temps de la conscience, et plusieurs autres visages différents disséminés autour. Ce sont ses différentes personnalités, d'où le travail que j'ai effectué sur le principe cyclique de l'arbre. Ce vase existe et a été trouvé en Espagne je crois.

En figure schéma 2 une croix, existante aussi, qui portait plusieurs pendants en forme *3 humaine, en forme *4 de double branche et en forme *5 de Torc-maniaces.

La croix représente un cycle de vie on le sait, mais un cycle solaire annuel aussi et c'est la représentation de la résurrection du soleil annuelle, de la réincarnation. Alors ces symboles en formes humaine, de double branche et de Torc-maniaces sont bien des symboles cycliques de la personnalité, de la vie.

En schéma 6 vous retrouvez ces colliers de perles de lunes comme je dit, qui semblent bien représenter des cycles qui s'enchevêtrent et se succèdent. C'est ça, c'est le nombre d'années de vie, de réincarnations solaires où lunaires, masculin -feminin.

Pour finir ce concept de personnalité cyclique en lien avec la réincarnation et la double personnalité, en schéma 7 vous avez deux visages humains accolés, lumineux et sombre, c'est encore une façon de montrer la personnalité solaire durant une année.

Et tout le culte gaulois repose sur ce concept de personnalité cyclique, mais ça tout le monde le sait dorénavant.

Les roues druidiques.

Le texte, le discours et notamment la satire gauloise se construisent autour d'un système cyclique.

Ce sont les fameuses roues druidiques, il y en a jusqu'à 14 branches-rayons. Cela commence a deux principes avec le bouclier Uimbori, les deux grandes saisons lumineuse et sombre correspondant au monde physique puis spirituel. Ce sont des cycles calqués sur les cycles annuels des saisons , du soleil, des étoiles où des lunes. Le triscèle est une roue aussi avec un côté physique terre-mer-ciel et un côté spirituel puissance-sagesse-richesse par exemple mais aussi temporel, passé, présent et futur. Le pétuala, la swastika est une autre roue à quatres principes de base (huit avec les côtes lumineux et sombre), l'oursin des druides est une roue de cinq, l'étoile de mer est une roue de six...etc. j'en connais jusqu'à 14 branches mais il y en a plus.

Chaque druide peut monter ses propres principes différemment selon ce modèle. Cela sert ensuite à établir des textes secrets et les fameuses satires prophétiques.

Il faut savoir que ces roues s'accumulent, par exemple si vous utilisez une roue de cinq, vous devrez utiliser les quatres premières obligatoirement pour obtenir un texte vraiment fameux.

Autre chose, lorsqu'on les a réglé dans le sens cyclique du terme, elles fonctionnent comme génératrices de mots et de noms surtout. Chaque roue se constitue de plusieurs "boules", articulations, qui sont en fait des syllabes sacrées. Ces "morceaux" de mot ont une définition philosophique clairement définie, elles appartiennent à des divinités, des entités spirituelles (voir page *sagesse druidique).

Les anciennes roues (2,3,4,5,6,7,8) utilisées il y a deux mille ans se trouvent sur la page prière gauloise et cérémonies pour la roue de 12-24 annuelle, ce sont celles qui correspondaient au calendrier de Coligny.

 Vous voulez vous amuser? Cherchez le mot "nuit" dans les principales langues européennes, gardez le N en premiere lettre et puis inscrivez le meme chiffre "huit" suivant ce N dans chacune de ces langues. La phonetique est étonnante. Le hasard n'existe pas.

Ci dessous une mosaïque Gallo-Romanie montrant le lièvre, constellation, avec sa roue de douze mois tournants. Toute constellation ou étoile a son cercle de pierres, son calendrier, son cycle chiffré.

Alors puisque vous savez dorénavant comment vous servir des roues, venons en au chant lui même. Car elles chantent ces roues...

Chaque part de l'arbre, chaque branche, correspond à une divinité.

Le côté masculin et féminin est séparé en majeure partie aussi.

Vous avez des signes, des symboles et autres glyphes correspondant chacun à un dieu où une déesse gauloise, grâce aux roues que je vous ais donné, vous connaissez le principe d'identification de chaque partie divine. Chaque symbole correspond à un mot gaulois et vient se placer dans la roue correspondante. Par exemple pour le lyre, ce serait Ageïon où un autre plus barrique. Ageïon va venir à la place qui lui est réservée dans la roue. Son principe, son mot identifiant sera le mot "Lyre" en gaulois. En général ce sont des syllabes ou des mots courts qui sont employés. Grâce aux principes, pour la lyre ce pourra être  le mot "rythme", où "dansant", "enjoué", vous allez pouvoir donner un ton musical à chaque mot où syllabe.

Au final pour chaque roue vous aurez plusieurs mots correspondants à leur divinité tutélaire, tournant en rond, comme une prière gauloise. Une roue de six est un texte de six mots et de six tons différents, équilibrés dans le cercle.

Et d'ors et déjà vous aurez quelque chose de sensé, une sorte de petit chant.

Lorsque les roues se coordonnent, cela complique le texte, et pourtant il garde un équilibre de tons et un sens.

Et lorsque toutes les roues succèdent les tons comme un engrenage, on a un début, une histoire et une fin, comme une ode chantée.

Vous pouvez me rappeler comment on prononçait conte dans l'antiquité ?

Je ne sais pas moi.

Compte? Elles sont chiffrées.

Cantu? Comme le chant en argot.

Canto? Comme la roue en gaulois, le cercle..

D'aussi nombreux sons à égrener, comme dans les champs de blé et d'orge, aussi nombreux que les étoiles.

Les champs? Tient c'est curieux.

La ressurections était quelque chose de très sérieux chez les druides, elle était attendue et préparée, le chant religieux était aussi magicien..

L'usage des mots et des tons permet de retrouver une façon de parler et chanter la langue, les roues redonnent les rythmes antiques.

Les cosmoglyphes et autres symboles se glissent dans nos roues selon un ordre voulu.

Toute cette organisation correspond au calendrier où à une partie du calendrier sacré pour chaque roue.

Ces roues forment alors ce qu'on appelle des cycles, ce sont des histoires, des odes où des prières par exemple. (Voir cycle d'Ulster par exemple).

C'est comme ça que fonctionne la religion et ses mythes idéaux.

Par exemple le mythe de la mort correspond à un glyphe et un moment, celui de la chute finale des feuilles de l'arbre: début novembre.

L'arbre est calendaire, ses symboles se logent dans ses saisons vitales.

Concept de corps astral.

Pas vraiment de doutes là non plus, le concept des corps astraux n'est pas ne d'hivers et effectivement on le retrouve dans le culte gaulois.

L'âme se déplace dans le ciel, elle est éternelle chez les druides. Elles s'incarne à travers les cycles des saisons et du passage des astres, d'où le terme "corps astral", ceci jusqu'à réincarnation évidemment.

On a la représentation des quatres cavaliers saisonaux pour preuve, ou encore des représentations de visages sur monnaies construits a partir de lunes pour le nez, de comètes pour les sourcils, de soleils tournant pour les yeux..etc..

Les astres forment l'âme et l'esprit vivant éternellement.

Le visage, la tête notamment, semble avoir servi la représentation courante physique de l'âme et du corps astral. La vie, l'âme, la nature vivante, n'existent que grâce aux mouvements des astres. C'est une vérité première du druidisme.

Alors oui ça fait partie du côté religieux et magique du druidisme, pas de philosophie.

Parmis les glyphes représentants les dieux, ceux qui sont en haut évoque la maîtrise et le bonheur, l'honneur, la bienveillance, la construction..etc.

À ceci il faut reconnaître qu'il y a forcément un équilibre naturel et un surnaturel. C'est à dire que les bons glyphes/symbolismes trouvent quelque part leurs antagonistes.

Les roues délimitent les mondes et donc les antagonismes, les opposés.

Ce qui est caché correspond à un antagoniste connu, visible.

Par exemple un côté de la roue, le haut correspond au bienfondé tandis que le bas appartient plutôt au chaos. Ce système n'appartient qu'à la religion druidique et a la magie ancienne.

Et c'est là qu'intervient la magie réincarnatoire, c'est à dire que l'âme, ses concepts et symbolismes, sont inversés dans l'autre monde...

Les chiffres servent alors les échanges entre les deux.

Il existe quelque chose de très particulier pour une religion réincarnation, c'est dans le livre des lumières. En fait dès que l'homme entre dans la vieillesse et qu'il en ressent les maux, il est dit que sa réincarnation commence. Il est question de divinité du sang transmis à travers mes âges (ce qui existe déjà ailleurs comme concept) mais dans le culte gaulois, la vieillesse est décrite comme l'entrée dans l'autre monde et la renaissance se ferait dans le même temps. Lorsque l'un meurt a petit feu (le père), alors l'autre né à la vie petit à petit (le fils). Et cela se fait via une gestation mortuaire d'après ce que j'ai compris, via la passage par la grande déesse des océans de la nuit.

La description du sang sacré, du graal transmettant l'âme est présente avec Morgana. Il est décrit une famille de descendants de 144 membres exactement.

Il y a manifestement un mode mécanique de fonctionnement des valeurs dans chaque roue, et ils sont différents.

Par exemple sur la triscèle ce sont des valeurs d'éternité, philosophiques, sur la quatre ce sont des attributs animaux, l'animalité humaine, la cinq fait référence aux besoins et à l'équilibre sûrement, la six est celle des envies humaines, la sept est celles des sentiments vitaux, la huit offre un plan de fonctionnement du culte..etc..

Et attention car les valeurs dans chaques roues se succèdent normalement selon une évolution de ces valeurs. Les roues tournent et à chaque branche elles évoluent naturellement. Par exemple le rire ne peut succéder à la tristesse abruptement, avant il y aura forcément une phase de dépit pour équilibrer l'évolution de la roue..

Je le répète, chaque symbole utilise une valeur de mot simplifiée, syllabique, c’est la construction d’un language sacré. Par exemple prenez le phonème “cross” en anglais, la cross sacrée, à quoi correspond il ailleurs?

Français, italien, allemand, portugais…etc?

Crasse, crise, Cruz,…cherchez ou sont les antinomiques, vous allez vous apercevoir de mauvaises apparitions, ou sont les problèmes et comment y remédier.

Terre mere et matriarcat.

Il ressort des nombreux lieux et rivières portant des noms féminins que l'endroit, le lieu tribal et cultuel appartient souvent au domaine féminin. Les femmes eurent pour role de tenir le territoire lorsque les chefs partaient en guerre. La religion leur a donne une place tres importante et cela permit de renforcer leur position dominante. Les mattres gauloises sont nombreuses et diverses, elle occupèrent une place centrale dans la religion populaire. Les traces de matriarcat apparaissent dans la culture gauloise. Ainsi elles étaient devenues gardiennes des traditions et des lois tribales, la divinité féminine fut associée à l'idée de terre mere et de rivière sacrée.

Apparement la femme donnait le pouvoir au jeune roi sur son territoire, elle faisait les héritages de trônes, et de terre..

Chants et musiques et danses druidiques gauloises.

Si l'on veut entraîner un mouvement il faut du rythme, c'est encore une chose très importante pour un culte. Sans musique, pas de spiritualité, pas de "transport".

Quelque chose de très important dans le culte gaulois se passe durant les chants. De ce qu'il ressort du livre des lumières la musique claquait ses rythmes, ses chiffres, sur ceux des différents stades calendaires de l'année. En insistant sur l'aspect naturel c'est à dire sur un mimétisme phonétique flagrant des élémentaux tels que l'orage, les vagues, le chant des oiseaux, la danse de la rivière d'argentia..etc.. tout ce qui est en lien avec les forces de la nature. Il y a encore un lien profond entre les différents dieux, déesses et leur musique dédiée, leurs tons appropriés. Le chant sacré bien sûr, magicien selon le secret, possède un net rapport avec l'ancien language sacré. C'est ce language racinaire que l'on retrouve dans les roues. 

Chants et musiques et danses druidiques gauloises. Je reviens sur le concept musical.

Si l'on veut entraîner un mouvement il faut du rythme, c'est encore une chose très importante pour un culte. Sans musique, pas de spiritualité, pas de "transport".

Quelque chose de très important dans le culte gaulois se passe durant les chants. De ce qu'il ressort du livre des lumières la musique claquait ses rythmes, ses chiffres, sur ceux des différents stades calendaires de l'année. En insistant sur l'aspect naturel c'est à dire sur un mimétisme phonétique flagrant des élémentaux tels que l'orage, les vagues, le chant des oiseaux, la danse de la rivière d'argentia..etc.. tout ce qui est en lien avec les forces de la nature. Il y a encore un lien profond entre les différents dieux, déesses et leur musique dédiée, leurs tons appropriés. Le chant sacré bien sûr, magicien selon le secret, possède un net rapport avec l'ancien language sacré. C'est ce language racinaire que l'on retrouve dans les roues. 

comme démontrer avec le plan cosmogonique il existe neuf monde élémentaux, celui qui est au centre de la roue est celui de l'humanité partagée avec les huit autres.

Si par exemple je voulais définir une divinité alors je me servirait de ces huit mondes.

Le livre des lumières décrits assez bien le dieu de la colère, il a un visage de soleil (monde d'en haut), les pieds comme des colonnes de feux (Monde d'en bas des passions irrépréssibles), partagé entre la terre et la mer ce sont les deux monde physique et spirituel de gauche et droite. Ensuite il léve la main droite à la place Monde physique-ciel en haut à gauche donc (image inversée). il est donc défini grâce à un positionnement sur cinq places de la roue, cinq mondes. ce sont des endroits du plan cosmogoniques définissant les élémentaux d'un personnage, terre-physique/mer(eau) spirituelle/ feu-passions/ ciel-air : terre/eau/feu/air. On l'interpète donc comme le dieu de la colère, des orages. Les sept orages sont un cycle déclenché par le septième, tout ça appartient à la science des sept planètes, des étoiles et des astres. Tout est encore une fois chiffré. La roue de cinq est celle de l'étoile fossile de l'oursin chez nous, celle de la justice.

Il est question d'un nombre de cycles, comme une prière.

Reincarnation et cycles.

Les honneurs faits lors des obsèques ainsi que le ceremonial des chars et des chevaux enterrés démontre bien ce culte des cycles et du chemin fait à travers les temps. Ce culte était généralisé dans les us de la population et on croyait à la survivance de l'âme. Le livre des lumières contient une recette de la réincarnation, chose absente des autres cultes occidentaux. Il y a un calcul astrologique et calendaire, une transmission des noms, des histoires et du sang. 

En definitive, il me parait évident que cette divinisation concerna des réincarnations multiples, cela veut également dire qu'une âme revenait sans cesse à travers les âges pour mener une oeuvre constructive, celle de la continuation et de la perpetuation d'une culture et d'une nation, de sa tribu, de son sang et de sa nation.

C'est á dire que les "revenus" accumulèrent de nouvelles jeunesses, de nouvelles vies, afin de mener leurs peuples dans le grand fleuve de l'histoire humaine en perpétuant leur oeuvre civilisatrice sur cette terre. Guerriers, héros, savants ou rois, tous portaient une âme réincarnée depuis plusieurs vies. Car pourquoi accumuler les existences si ce n'est pour assouvir le meme désir de survivance spirituelle et physique d'une culture et d'une intelligence partagée par toutes les tribus. La réincarnation est un concept qui poursuit obligatoirement un but physique de transmission et de perpétuation.

Organisation des prêches et prières selon les roues et cycles annuels.

Cela se fait selon trois niveaux de conscience, intérieur, central(corporel), externe.

Ce sont nos trois cercles.

Tout est fondé selon les saisons et cycles calendaires, ainsi la croix gauloise se divise en quatre saisons de la vie spirituelle,  naissance, jeunesse, maturité et vieillesse.

C'est cette fameuse croix de vie qui se retrouve sur beaucoup de monnaies gauloises, culte pré-chrétien.

Les quatre semaines du mois lunaire sont aussi les quatre saisons de l'année solaire (petits cycles et grands cycles).

Ce sont les cycles d'apprentissage de la spiritualité gauloise et ils correspondent à des divinités gauloises.

Naissance-

1-Gentillesse-infidélité-réfutation et repentir.

2-retenue (humble)-fidélité-épreuve et récompense.

3-Réalité-infidélité-patience et nouveauté.

4-Ouverture-fidélité-préservation et maux.

5-connaissance-infidélité-souvenir et vérités.

6-Ordination-fidélité-mauvais choix et reconnaissance.

7-l'indécision-doute et fidélité-répudiation et désignation.

Jeunesse-

1-naissance-optimisme.

2-jeunesse-troubles.

3-maturité-mesure.

4-vieillesse-craintes.

5-rappels et souvenirs.

6-l'oublie et la peur.

7-comptes, jugement, choix- accès à la vie éternelle.

Maturité-

1-Passions et brûlures. 1/3.

2-passions éteintes.1/3.

3-pertes et amertume.1/3.

4-aveuglements.1/3.

5-disparitions et douleurs.

6-inscription de l'histoire, datation.

7-Colère, mystères et révélations.

Vieillesse-

1-Ulcère et remord.

2-attente.

3-équilibre et jugement.

4-brûlures, passions et souffrances.

5-conjuration et regrets.

6-sécheresse du caractère.

7-peur et aveuglement de la disparition.

Il faut comparer les rangs de chiffres pour comprendre l'organisation calendaire. Comparez les lignes six toutes ensembles par exemple.

Les six premiers de chaque lot (1.2.3.4.5.6/7) forment aussi les thèmes des 24 quinzaines montantes/descendantes de chaque mois.

Bien sûr cette croix avec ses trois cercles est le centre spirituel gaulois, celle ci sort du livre des lumières (7 églises, 7 sceaux, 7 trompettes, 7 fléaux) mais on peut l'organiser autrement selon les besoins du sanctuaire.