Son nom gaulois devait être Eliary, où Elyra l'esprit qui se répend alentours.

"Eliary"

Le dieu s'y rapportant semble être "Lerō" sur une île connue pour sa spiritualité antique. Je pense que c'est de cette île dont parle un auteur gallo-romain. Il y aurait un dieu lerō amoureux sa lyre Lerina, deux îles proches, les Lérins. Voir Larroson et Iluro dans mythologie gauloise.

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Il existait une flopée de styles de lyres gauloises, un bon exemple repose sur la statuette retrouvée à Paule.

Le personnage en question est divinifié par une torc, c'est un druide.

Cela fait des années que je voulais fabriquer la mienne et le destin a fait que je peux commencer le travail aujourd'hui

D'abord, j'ai trouvé la pièce de bois, en frêne, qui est un bois qui raisonne bien, avec le saule.

Nos ancêtres taillaient les troncs de frêne pour pouvoir prélever tous les 3 ans des manches et autres fagots. 

Pour ne pas que le bois se fissure et craque, j'utilise de l'huile de lin mélangé a du vin (une piquette a 11%). C'est une méthode ancienne.

La lyre est sculptée de motifs arborescents et animaux, j'ai monté des cordes métalliques car j'en apprécie les sons. (on est branché chez les druides, forcément).

Effectivement aprés essais, on peut les pincer où les frotter. Une corde peut raisonner jusqu'à 15 secondes (9 audibles), tout l'instrument vibre dans les mains. Je n'ai employé aucune colles où produits chimiques, aucuns plastiques, toutes les pièces sont enchassées en tension. La table en métal, inox pour celle-ci, fonctionne incroyablement bien. Petit bémol, les sons s'agrègent et je doit arrêter la vibration des cordes à chaque fois sauf si je le désire, créer un son profond, comme un roulement qui s'amplifie à chaque pincées...une sonorité maritime.

Cette lyre m'appartient, je l'ai fabriqué selon mon goût. Un capodastre sera monté plus tard et aprés un ponçage fin, une résine d'arbre appliquée aux bons endroits, l'objet sera terminé.

Cet ouvrage artisanal est facile à fabriquer, ce modèle peut interprèter des partitions entières, même de Beethoven où bien Ramstein, 

son usage principal reste l'accompagnement du conte où du chant.

Selon la légende, aucune lyre druidique ne peut se donner, être léguée où se vendre. C'est pourquoi aucun exemplaire n'a été conservé, c'est le sens de la sculpture de Paule où un druide tient un lyre retourné vers lui, il en est le seul et unique possesseur.

Viendra ensuite le temps où vous allez créer votre propre musique.

Ce style musical est gaulois bien sûr, vous trouverez dans les musiques folkloriques d'Europe centrale, du sud européen atlantique et chez les gallois, un fond commun qui fût conservé depuis des milliers d'années. Les sonorités de la langue gauloise, les doublements de lettre sur certaines inscriptions antiques, vont vous permettre de retrouver les accents du passé. Il y a quelque chose de commun chez nous avec la musique dite celtique mais le résultat final reste assez différent.

Les voix sont chaudes, les sonorités plutôt faîtes pour s'entonner à plusieurs voix mêlées.

Les rythmes de bases sont rapides et entraînants, pas de langueur trop marquée dans le chant. C'est très rythmé, très soutenu tout en restant mesuré, doux a l'oreille.

Le hard rock n'existait pas à l'époque, la musique était faite pour apaiser les esprits, elle se voulait plutôt camarade, douce, se partageant entre tous.

Cependant il y a eut des musiques gauloises créées pour la dance et là les rythmes sont plutôt joviaux. Il en reste des traces dans la musique populaire médiévale. La population avait gardé l'esprit des chansons gauloises au moyen-âge.

Les tribus gauloises avaient une réputation de moeurs belliqueuses, les conquêtes fûrent nombreuses. On peut aisément imaginer que les chants guerriers et la musique militaire rythmaient la vie de tous les jours.

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Il va vous falloir créer d'abord votre propre boîte à rythmes, ceci avec plusieurs sonorités émanantes des divers outils que vous utiliserez pour recréer les sons du passé.

Par exemple, le sons du tambour en peau de chèvre peut se recréer autrement (voir aussi les divers instruments proposés par des logiciels gratuits). Avec un peu de bricolage on fabrique des instruments très efficaces dont les sons reviennent à des instruments du passé. Certaines flûtes et pipeau possèdent des sons proches de la cornemuse, sans en être une.

Faites vos essais, enregistrez des rythmes qui vous viennent à l'esprit peu à peu, en séries d'enregistrements de qualité.

Quand vous aurez dans votre boîte un certain nombre de ces bruitages rythmiques, il sera plus facile de les mélanger et essais après essais, forcément vous allez recréer des musiques proches ce celles que nos ancêtres jouaient.

La langue gauloise est une langue chantante, éminemment, chacun des fonds culturels recréer localement aura de toute façon ainsi une façon commune.

N'hésitez pas à partager vos trouvailles entre vous, internet permet des échanges sur des milliers de kilomètres.

Le druide est esprit avant d'être corp, il incarne l'âme de la tribu dans ses oeuvres.

Ce n'est pas sa personnalité propre où son nom qui définit son "mandat terrestre".

Nos ancêtres avaient la culture des masques, comme dans toute l'Europe et régions méditerranéennes.

Il peut être utile de porter le visage de sa culture à travers un masque. Si nous n'en avons pas retrouvé beaucoup, c'est parce qu'ils étaient fabriqués en bois.