Bélèm'na

Bélem'na, Bélissama.
Bélem'na, Bélissama.

Dénommée Belem'na, Belma, Belimina ou Belmina, vous la connaissez aussi sous le nom de Belissama, la déesse des abeilles


 

 

 

Nom d’une déesse gauloise qui nous apprend par l’étude étymologique qu’elle est très belle. Son nom est associé à une colline française qui supporte des genêts. Genêts viens du mot gaulois balano, Balinegenata, fille ou fils du genêt, descendants. Les formes douces et arrondis de la colline et ce nom de belle nous confirment qu’il s’agit de la déesse de la beauté féminine des jeunes femmes et femmes, notre Aphrodite gauloise est douce comme le miel, envoutante comme un parfum 

, forte comme une abeille et belle comme un papillon, c’est une déesse des eaux jeunes et claires.

 

Elle évoque la nudité mais un autre aspect nous nous fait comprendre qu’elle est spéciale. Toutes les déités féminines appartiennent au culte des eaux. Belemna à son nom associé à une colline sèche, il ne peut donc s’agir que des eaux nuageuses. Brouillard de l’âme envoutant. Elle a une homologue écossaise : Eihne, fille du Dagda., une princesse des hauteurs. Belemna contient le terme gaulois NEMA qui a trait à la vengeance du ciel, les grandes averses, en plus d’une réputation de drogueuse. Serais-ce la jalousie incarnée ? 

 

La beauté de la jeune femme située sur le dôme du cratère de Vix est sans doute sa représentation, le vase contenant sans doute l’eau claire de la jeunesse que ceux qui l’on enterré voulais sans doute éternelle comme la pluie, pure et vierge, on peut la surnommer : « celle qui trouble les esprits ». La femme qui fût enterré avec ce cratère magnifique portait un diadème comprenant des gravures du cheval divin, signe de la divinisation d’une femme d’exception.

 

C'est l’esprit de la magie féminine.